LA MER
La mer parle à l’âme
Avec des souffles de l’amour divin
Mais elle parle aussi au corps,
Oui, elle lui parle
D’une voix sonore
Qui éveille les instincts timides
Repoussés vers les coins
Les plus sombres de l’être
Par une sagesse austère
Et une logique ardue.
C’est là où le dialogue éternel
Entre le corps et l’âme a lieu.
Voilà que le corps réclame
Ses droits usurpés
D’une Liberté charnelle
Des plaisirs aphrodisiaques
Toutefois, il ne me reste qu’une question ;
Où iront ses plaisirs quand le corps,
Prenant sa forme de cadavre, devient
Sans souffles, sans sens ?
Et je suis inspiré par la réponse:
Au-delà du mur aveugle du dualisme
La symbiose corps-âme permettra
L’âme à métamorphoser
Tous les plaisirs physiques
En harmonies éternelles.
N’est-ce pas la Parole Divine,
La Mantra, S’est fait chère
George Onsy